
Samuel Tanner
Responsable du LarTAS, Samuel est professeur titulaire et Directeur de l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Il est également chercheur régulier au Centre International de Criminologie Comparée (CICC), ainsi qu’à l’Observatoire International sur les Impacts Sociétaux de l’IA et du Numérique (OBVIA) et chercheur au Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). Ses travaux portent sur les relations entre médias (y compris numériques) et mouvements sociaux, l’activisme numérique, et en particulier sur l’usage du numérique par la droite radicale ainsi que par les groupes contestataires (notamment contre les mesures sanitaires déployées pour lutter contre la pandémie de COVID-19), ainsi que l’extrémisme violent. Il s'Intéresse également à l'impact des technologies en sécurité.

Valentine Crosset
Valentine Crosset est diplômée d’un doctorat en criminologie de l’Université de Montréal. Sa thèse a porté sur la visibilité en ligne de groupes radicaux, au croisement des STS, de la sociologie du militantisme et de la sociologie de la visibilité. Durant ses études doctorales, elle a travaillé sur différents projets touchant au numérique. Elle a notamment travaillé au sein du Centre International de Criminologie Comparée sur un projet de recherche portant sur l’extrême droite et le numérique (2014-2019), mais aussi sur le projet « Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice » (AJC) mis en place par le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal (2019-2020). Enfin, elle a travaillé au sein de la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle (2018-2019). Actuellement, Valentine est chercheure postdoctoral au médialab de Sciences Po depuis novembre 2020, dans le cadre de la Chaire Good in Tech. Ses recherches actuelles traitent de la modération des contenus sur les plateformes numériques, en s’intéressant plus particulièrement aux controverses et aux attentes normatives des publics concernés par les libertés numériques. En bref, ses sujets de recherche portent sur la sociologie du numérique, les algorithmes du web, le militantisme, la modération des contenus et la sociologie des sciences et des techniques.
David Grondin
David est professeur titulaire au sein du Département de communication à l’Université de Montréal et responsable des programmes facultaires d'études supérieures en études internationales. Il est également chercheur régulier au Centre International de Criminologie Comparée (CICC), à l’Observatoire International sur les Impacts Sociétaux de l’IA et du Numérique (OBVIA), chercheur au Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM) et membre du Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC). Son travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, ses recherches et son enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des infrastructures sociotechniques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain.

Anthony Amicelle
Anthony est Maître de conférences à Sciences Po Bordeaux et professeur associé à l’Université de Montréal. Il est rédacteur en chef de la revue bilingue Champ Pénal/Penal Field, chercheur au Centre Émile Durkheim et chercheur associé au Centre de recherches internationales (CERI, Sciences Po/CNRS), au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip/CNR), au Centre international de criminologie comparée (CICC) et au Centre d'études et de recherches internationales (CÉRIUM). Ses travaux portent notamment sur les transformations contemporaines du policing, sur les politiques internationales contre la délinquance économique et financière et sur les technologies de contrôle des mobilités transnationales dans une perspective comparée (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques).

Marie Gonçalvès
Marie termine sa maîtrise en Criminologie, option Mémoire à l'Université de Montréal. Sous la direction de Francis Fortin, elle s'intéresse aux enjeux relatifs à l'implantation de bracelets antirapprochements (BAR) en contexte de violence conjugale au Québec. Plus largement, ses intérêts de recherche se résument à la violence conjugale, au renseignement ainsi qu'à la criminalité financière. Marie travaille désormais chez Desjardins depuis septembre 2022 en tant qu'analyste en conformité juridique et réglementaire.

Laurie-Anne Beaulieu
Ayant terminé son baccalauréat à l’Université de Montréal en Criminologie et complétant présentement une maîtrise au même département, les intérêts de recherche de Laurie-Anne portent sur les médias et les technologies, les mouvements sociaux et l’extrémisme violent. Son mémoire portera sur une analyse des représentations et du rôle des femmes dans les mouvements liés à la droite radicale en Amérique du Nord sur les médias sociaux. Elle travaille présentement comme assistante de recherche.

Manon Aigoin
Étudiante à la maitrise en criminologie, dans le cadre de son mémoire, Manon mène une recherche exploratoire portant sur la mobilité des individus au sein des mouvements sociaux protestataires. Les guerres, les pandémies, les crises économiques alimentent les polarisations sociales et l'incertitude ; qui sont elles-mêmes liés à l'augmentation de la radicalisation et de l'extrémisme violent. Ces deux derniers concepts sont au cœur des intérêts de recherche de Manon. Sa recherche a pour ambition de contribuer aux enjeux de société de paix, de sécurité et de réduction de la violence, en apportant une meilleure compréhension des mouvements sociaux protestataires.
Depuis octobre 2022, elle est aussi coordonnatrice de recherche pour un projet portant sur la polarisation sociale.
Passionnée par la recherche, mais plus spécifiquement par l'élaboration de méthodologies adaptées et la recherche sur des terrains dits complexes ; le mantra qui l'accompagne dans son travail est “you don’t do fieldwork, fieldwork does you” (Jacobs, 2011).

Francesco Carlo Campisi
Étudiant au doctorat en Criminologie à l’Université de Montréal, Francesco travaille sous la supervision de Francis Fortin sur le collectif hacktiviste Anonymous afin de mieux comprendre leurs modes de fonctionnement en ligne, la manière dont ils lancent des campagnes de piratage ainsi que leur capacité à solliciter une plus grande participation des utilisateurs des médias sociaux. Plus largement, Francesco a toujours eu un intérêt pour l'étude des groupes déviants et leur capacité à recruter des membres potentiels. Avec le rôle omniprésent des médias sociaux dans la vie quotidienne des individus, ses intérêts se sont élargis pour inclure les groupes déviants en ligne (à la fois de nature criminelle et non criminelle) ainsi que le processus d'interaction entre les groupes déviants et leurs recrues potentielles.

François Gillardin
Après un bachelier en assistant social et un master en criminologie à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL), François est maintenant étudiant en criminologie à l’Université de Montréal. Il est sous la supervision de Samuel Tanner et ses intérêts de recherche vont se porter sur les mouvements extrémistes en ligne (djihadisme et extrême droite) afin de tenter de mieux comprendre les mécanismes favorisant la mobilisation d’individus dans ces groupes.

Alex Thibault
Alex a récemment terminé sa maîtrise en Criminologie, option Sécurité intérieure, en décembre 2022. Elle a effectué son travail dirigé sur les dénonciations d’inconduites sexuelles de l’été 2020 au Québec. Elle s’intéresse donc au vigilantisme, aux enjeux numériques et aux mouvements féministes. Elle est également présidente du Women in International Security (WIIS) – Université de Montréal, qui est une association encourageant le leadership féminin dans le milieu de la sécurité internationale, qui est majoritairement masculin. Entre autres, le WIIS a organisé des réseautages, des panels de discussions ainsi que des dîners mentorats. Alex travaille maintenant à la Banque Nationale du Canada depuis juin 2022 comme analyste à la criminalité financière.

Mélissa M'Raidi-Kechichian
Mélissa est coordinatrice de projets au Conseil Canadien d’Identification et d’Authentification Numérique, et chercheure affiliée au Center for AI and Digital Policy. Passionnée par l’activisme, la science politique et le droit, elle était rédactrice et éditrice au Réseau Québécois d’Études post-soviétiques. Ses intérêts de recherche se concentrent sur la désinformation sur les réseaux sociaux et la propagande en ligne, l'impact des politiques numériques sur les activistes, ainsi que sur la dynamique entre l’activisme en ligne et hors ligne dans l’écosystème numérique, en Russie, aux États-Unis, et à Taïwan. Précédemment, elle était auxiliaire de recherche et d’enseignement à l’Université du Québec à Montréal, puis coordinatrice à Mitacs, un centre de recherche national. Mélissa est une organisatrice communautaire qui s’implique également dans l'activisme institutionnel et non institutionnel.

Khaoula El Khalil
Étudiante à la maîtrise en Science politique sous la direction de Frédérick Bastien et Samuel Tanner à l’Université de Montréal, les intérêts de recherche de Khaoula portent sur la radicalisation en ligne et l’extrémisme de droite. Plus particulièrement, elle s’interroge sur le rôle des médias sociaux et des algorithmes de recommandation dans le processus de la radicalisation menant à la violence.

Laurène Picard
Après avoir complété un Master de droit pénal et Criminologie à l'université de Bordeaux (France) et en échange universitaire à l'université de Maastricht (Pays-Bas), Laurène est désormais étudiante à la maîtrise en Criminologie à l'université de Montréal. Sous la direction de Samuel Tanner, ses intérêts de recherche portent sur l'utilisation des médias sociaux en lien avec des enjeux sécuritaires, autour notamment du concept de désinformation.

Pauline Vendeville
Pauline est étudiante en maitrise de criminologie option mémoire à l’université de Montréal. Précédemment, elle a obtenu un baccalauréat en science politique à l’université de Lille. Sous la direction de Samuel Tanner, elle s’intéresse à l’extrême droite en France. Elle étudie le processus de radicalisation, elle mènera des entretiens auprès de personnes radicalisées. De plus, elle souhaite développer la place que les réseaux sociaux ont dans ce processus d’engagement radical. Pauline occupe actuellement un poste d’auxiliaire d’enseignement pour le cours d’introduction aux méthodes quantitatives au côté de Marc Ouimet.

Sandrine Cloutier-Legault
Présentement à la maîtrise en criminologie à l’Université de Montréal, Sandrine complète son mémoire sur la question des délinquants sexuels qui commettent des infractions sur Internet. Ayant complété son baccalauréat en criminologie dans l’option intervention, en plus de détenir un poste en tant qu’intervenante psychosociale dans un Centre de crise et de prévention du suicide, elle a pu se faire valoir de nombreuses formations pertinentes dans le domaine de la criminologie. De plus, ayant bénéficiée de l’opportunité professionnelle à titre d’agente de probation stagiaire dans une détention provinciale, Sandrine a eu la chance d’employer l’outil RBAC-PCQ et ainsi, développer un jugement critique face à l’usage de ces échelles de mesure dans la pratique.
Passionnée par la technologie, Sandrine s’est intéressée au domaine des technologies relativement jeune, en complétant ses études secondaires dans un Programme d’Excellence TIC (technologies de l’information et des communications). D’un point de vue philosophique, éthique et pratique, elle apprécie discuter ou entamer des réflexions pertinentes sur ce que nous réserve le développement des technologies pour l’avenir. Cet intérêt s’est par la suite propagé vers les enjeux relatifs aux déviances sexuelles exercées sur l’Internet. Plus globalement, elle a souhaité intégrer le LarTas à l’automne 2022, car elle s’intéresse à la cybercriminalité et la cybersécurité dans son ensemble, que ce soit en termes de perspectives révolutionnaires ou d’enjeux critiques pour le futur.
Débutant que tout récemment son parcours en analyse et en recherche, Sandrine participe actuellement à un projet portant sur l’utilisation des bracelets électroniques en contexte judiciaire (hiver et été 2023). Elle aspire à pouvoir se consacrer à davantage d’opportunités telles que celle-ci dans le futur proche.
